Le système d’évacuation des eaux résiduaires comprend :
Un réseau complet de collecte de tuyaux de PVC dont le diamètre est adapté en fonction de leurs destinations de manière à favoriser le meilleur écoulement.
Ce réseau se décompose en 3 sous-réseaux ;
Le réseau d’évacuation est situé dans les vides ventilés ou sous la dalle de cave si la configuration du projet le permet. L’ensemble est posé hors gel avec une pente de 1 à 2 cm/mct. La ligne d’égouttage est la plus directe possible.
L’entrepreneur se réserve le droit de modifier le tracé du réseau de canalisations dessiné sur les plans, de manière à l’adapter aux exigences des lieux ou des sous-sols.
Le réseau est prolongé jusqu’à 1 m à l’extérieur de la construction et devra être prolongé vers le réseau public d’égouttage ou autre solution d’évacuation (drain de dispersion, ...).
Dans le cas où la profondeur du collecteur public est insuffisante, il faudra étudier la possibilité du relevage mécanique des eaux résiduaires vers ce collecteur.
Une rehausse de 30 cm de hauteur est prévue par micro station, fosse septique, citerne d’eau, puits perdu… Le niveau des taques devant être situé au niveau du sol fini, des rehausses complémentaires peuvent être prévue dans l’offre chiffrée ou comptées en complément en cours de chantier.
Dans le cas où les regards de visite se trouvent sur les surfaces de circulation de véhicules motorisés (allée de garage, zone de parking, ..), il peut être prévu des taques de visite renforcées, moyennant une adaptation du prix soumise à l’approbation du maître de l’ouvrage préalablement.
En Région Wallonne, l’ensemble des prescriptions à respecter concernant la collecte et l’épuration des eaux urbaines résiduaires est fixé par l’Arrêté du Gouvernement wallon du 25 février 1999 publié au Moniteur du 27 mars 1999 et modifié par l’Arrêté du Gouvernement Wallon du 8 février 2001 publié au Moniteur du 17 février 2001. Les systèmes de collecte et d’épuration des eaux résiduaires à mettre en place pour les habitations privées dépendent étroitement de cet Arrêté et du plan communal général d’égouttage (PCGE) des différentes communes.
Dès lors, la partie «épuration» des eaux est étudiée et adaptée au cas par cas suivant les critères locaux d’application. Sauf mention contraire au devis chiffré, le réseau d’égouttage privé est proposé sur base d’un raccordement à l’égout public équipé d’une station d’épuration communale.
Pour information, voici les différents cas de raccordement pouvant se présenter avec les solutions d’épuration y répondant:
Epuration d’une habitation le long d’une voirie publique équipée d’un égout raccordé à une station d’épuration communale : sauf avis contraire de la commune, aucune épuration individuelle n’est requise.
Epuration d’une habitation le long d’une voirie équipée d’un égouttage public non raccordé à une station d’épuration : sauf avis contraire de la commune, 2 systèmes d’épuration peuvent être requis.
Solution 1 | Solution 2 |
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Dégraisseur 560 litres | |
Fosse septique | Micro-station d'épuration |
By pass | Chambre de visite de contrôle |
Chambre de visite de contrôle |
Epuration d’une habitation le long d’une voirie non équipée d’un égout public;
Les solutions du point précédent sont d’application et le réseau d’égout public doit être remplacé par un épandage individuel répondant aux critères de perméabilité du sol.
Cet épandage peut être résolu par :
un épandage souterrain ;
La fosse septique ne reçoit que les eaux fécales. Elle requiert donc une séparation préalable des eaux fécales et des autres eaux usées domestiques.
Les autres eaux usées domestiques (salle de bains, cuisine et buanderie) sont exclues de ce type de fosse et seront traitées dans un séparateur de graisses approprié.
Elle se compose de deux compartiments séparés par une cloison verticale. Les matières séjournent dans la fosse septique jusqu’à la liquéfaction par fermentation due à l’action des bactéries anaérobies.
La fosse septique reçoit les eaux usées domestiques et les eaux fécales.
Son fonctionnement est similaire à la fosse septique « eaux fécales » et ne se différencie que par son volume supérieur (2 fois la capacité).
Le séparateur de graisses reçoit toutes les eaux usées (cuisine, salle de bains et buanderie).
Son fonctionnement est basé sur le principe de séparation des liquides par différence de densités.
Les graisses, plus légères que l’eau sont emprisonnées entre deux parois verticales.
L’effluent de la fosse septique doit être débarrassé des matières organiques en solution qu’il contient encore. C’est le rôle du filtre bactérien qui réalise sur un substrat inerte et approprié l’épuration biologique aérobie de cet effluent. Lorsque les conditions topographiques ne permettent pas une évacuation gravitaire, le filtre bactérien s’accompagne d’un dispositif de relevage des eaux avant leur évacuation.
La micro-station d’épuration agréée est destinée à traiter l’ensemble des eaux usées domestiques et fécales. La station d’épuration pour 5 à 6 personnes est constituée d’une cuve et est de type aérobie. Elle assure le dégraissage, une réaction aérobie et la post-décantation.
Elle comprend les différentes tuyauteries, le surpresseur et la chambre de prélèvement.
Cette unité d’épuration individuelle sera contrôlée par un organisme agréé, et suivant la réglementation en vigueur au 01 septembre 2009. L’acquéreur fournira à l’organisme agréé, un reportage photographique complet permettant l’agréation du système.
La chambre de visite 50/50 permet le prélèvement des eaux traitées.
Les anneaux de puits 100x100 de 1,10 m de hauteur équipés d’une pompe de relevage (6m3 /h.)
La tranchée de +/- 80 cm de profondeur et de +/-1,50 m de large est constituée à partir du bas d’une couche de 30 cm de gravier 20/40 enrobant un drain souple de 8 cm de diamètre, entouré d’un voile non tissé communément appelé géotextile et recouverte de 50 cm de terre végétale. En région wallonne, lorsqu’un drain de dispersion s’avère nécessaire, il est obligatoire de procéder à un essai de percolation (arrêté du gouvernement wallon du 15 octobre 1998). Cet essai, à charge de l’acquéreur, détermine la capacité d’absorption du sol, les surfaces d’épandages ou les longueurs du drain nécessaires pour évacuer les eaux usées épurées.
En Région Wallonne, en cas de nécessité d’un drain de dispersion, un essai de percolation (à charge de l’acquéreur) est rendu obligatoire suivant l’arrêté du Gouvernement Wallon du 15 octobre 1998 portant sur la réglementation de la collecte des eaux urbaines résiduaires. Cet essai détermine la capacité d’absorption du sol, les surfaces d’épandages ou les longueurs de drain nécessaires pour évacuer les eaux usées épurées.
Remarque : Si le poste sanitaire n’est pas confié à Maisons Baijot, le réseau d’égouttage s’arrête au niveau du plancher du rez de chaussée ; dans le cas d’un bâtiment sur cave, le réseau d’égouttage s’arrête au niveau du sol des caves.
À la demande de l’acquéreur, une citerne d’eau de pluie en béton peut être installée. Elle est équipée d’un tuyau d’aspiration «Socarex» ou similaire relié au bâtiment et d’une ouverture préformée dans le fût pour le raccordement. L’entrepreneur définira le nombre de descentes d’eau de pluie qui alimenteront la citerne en fonction de la capacité de la citerne et de la surface de la toiture.
Remarque : Toute citerne d’eau de pluie, fosse septique, unité d’épuration, devra être remplie d’eau après la pose par le maitre d’ouvrage.